Ce n'est qu'en 1965 que le régime matrimonial qui conférait depuis 1804 les pleins pouvoirs au mari, est réformé. Dans le code de 1804, la femme mariée était considérée comme étant mineure elle ne pouvait pas avoir un compte en banque, ni gérer ses biens.

Avant 1924, filles et garçons n'apprenaient pas les mêmes choses à l'école : on enseignait aux garçons en plus des maths, de l'histoire et du français, le latin, le grec, la philosophie, les sciences. Quant aux filles elles apprenaient avant tout à être de bonnes mères au foyer en apprenant la couture, le soin aux enfants...

Si le suffrage universel date de 1848, les femmes ont dû attendre et se battre durant un siècle pour obtenir le droit de vote, et être considérées comme des citoyennes au même titre que les hommes, en 1965.

A l’issue de la classe de seconde, 27,9% des filles choisissent la série scientifique, contre 40,1% des garçons. Elles sont, par ailleurs, 17,7% à s’orienter vers une première littéraire, contre seulement 3,8% des garçons. Les représentations traditionnelles et stéréotypées des rôles sociaux des femmes et des hommes continuent ainsi d’influer sur les choix d’orientation des filles et des garçons.

Vrai. Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes s’élèvent encore à 20% et jusqu’à 27% dans certaines régions. Ceci s’explique en partie par le travail à temps partiel qui concerne majoritairement les femmes. Par ailleurs, les hommes et les femmes n’occupent pas les mêmes emplois. Les femmes sont concentrées dans les postes les moins qualifiés du tertiaire. Toutefois, entre 7 et 11 % d’écart restent inexpliqués et semblent relever de la discrimination faite aux femmes.

Ce n'est que depuis 1980 que l'homosexualité n'est plus inscrite au Code Pénal comme étant un délit. L'homosexualité a longtemps était considérée comme une maladie mentale et dans d'autres pays du monde, elle reste un crime passible de la peine de mort.

C'est encore majoritairement les femmes qui effectuent la plus grosse part des tâches ménagères dans le foyer, soit 80% (enquête emploi du temps 2012).

Olympe de Gouges (1748-1793) défend avec ardeur les droits des femmes. S'étant adressée à Marie-Antoinette pour protéger « son sexe » qu'elle disait malheureux, elle rédige la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, calquée sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, dans laquelle elle affirme l'égalité des droits civils et politiques des deux sexes, insistant pour qu'on rende à la femme des droits naturels. Elle demande la suppression du mariage et l'instauration du divorce qui est adopté quelques mois plus tard. Elle émet à la place l'idée d'un contrat annuel renouvelable signé entre concubins et milite pour la libre recherche de la paternité et la reconnaissance des enfants nés hors mariage.

Depuis 2001, les hommes ont droit à 15 jours de congés paternité après la naissance de leur enfant, en 2004, deux pères sur trois ont utilisé ce congé à raison de 10 jours en moyenne.

Sur 100 enseignants à l'école maternelle, seulement 2 sont des hommes. Dans les années 60 les femmes investissent massivement le marché du travail salarié dans des secteurs qui restent encore aujourd'hui peu occupés par les hommes. L'enseignement en fait partie mais également la santé et le travail social.